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livres, tandis que. son actif ne s'élevait qu'à 120,000 livres; sa famille.prit .un parti suprême en se décidant à provoquer son interdiction.
Quant à M^.d'Epinay., elle était about de forces. Malade depuis longues années, ces. soucis, ces émotions continuelles'détruisaient tous les jours un peu plus sa santé et il lui.fallait; pour trouver quelque repos la n'uitj recourir à/des potions nar­cotiques. -        .:.■., ;•..■■ . . . .
Elle montra, pourtant uné. énergie:à,la hauteur des'circonstances, et,.sé crarnponriaht.à la vie.pour conserver à ses.enfantsj'ies. derniers lambeaux d'une.immense fortune si follement dissipée', elle s'engagea résolument dans la voie quede bon sens ét la nécessité lui indiquaient.. .-.-. . . .
Avant d'entamer définitivement les procédures, elle eut,, par elle-même ou par l'intermédiaire de son'procureur, plusieurs, entretiens, avec M. An­gran d'Alleray, lieutenant, civil du Châtelet de -Paris:(i).. Ce magistrat était un homme de grand
(i) Denis-François Angran d'Alleray, ancien .procureur au Grand Conseil, était lieutenant civil du Châtelet de Paris depuis le 29 décembre 1774. Ses fonctions étaient multiples et absorbantes. Toute l'année, il présidait l'audience du